Les berges défigurées.

Scandalisés par le saccage des bords de Seine, nous avons jugé utile d’informer les Carrillons
(Lettre d’information aux Carrillons). Il était possible, et nécessaire, de concilier
réfection du chemin de halage et préservation du site naturel. Les décideurs locaux n’ont pas hésité à sacrifier ce lieu pourtant
préservé à plusieurs titres, Zone de Protection du Patrimoine et Zone Naturelle. Plus de 70 arbres ont été coupés et le tracé de circulations
douces, bétonné en traversée du vieux village, et goudronné, en traversée du maraîchage à consterner de nombreux Carrillons. Nous n’avons pas
obtenu de réponse du maire à notre courrier d’avril 2013 aux fins d’obtenir l’avis des
Architectes des Bâtiments de France et le rapport d’études phytosanitaires.
Les dernières analyses effectuées par la ville en novembre 2011 viennent totalement contredire le discours récurrent du maire qui tente
de justifier l’injustifiable. On ne peut accepter une dégradation de notre cadre de vie sous prétexte de faire évoluer la ville.
Tout peut se concilier encore faut-il appréhender ces aménagements urbains dans le respect de l’environnement d’un site chargé d’histoire.
Nos berges de Seine sont un bien collectif dont la protection réelle dépasse le cadre de notre seule ville.
Martine DEGROTT, Présidente.